où sont-ils en ce moment (2)?

- Cham et Oliv ( à Eilat en Israël) -> la classe (envoyé le 12 janvier 2000)

        Salut à tous,

        Désolés de ne pas avoir donné de nouvelles avant, mais on a eu beaucoup de difficultés pour se connecter à Internet. On vous promet des nouvelles en détail et des réponses à tous vos mails dans 2 semaines quand on sera au Caire.
        Aujourd'hui à Eilat (Israël) on voulait juste vous souhaiter avec un peu de retard un joyeux
Noël et à tous une excellente nouvelle année !
          A très bientôt.

                                     OLIV et CHAM

PS: On vient de passer nos 4000 km !!!

- Cham et Oliv ( à Damas en Syrie) -> la classe (préparé le 20 décembre 1999 mais envoyé le 18 janvier 2000)

       De Beyrouth à Damas...

      Salut à tous,

      Adieu à l'Europe, Athènes et notre famille d'accueil là-bas... nous voilà partis pour le Moyen-Orient à bord d'un avion de la Macedonian Airline. A peine franchie la douane de l'aéroport de Beyrouth, on étonne et un attroupement se forme autour de nous. A partir de maintenant on ne passera plus inaperçu ! Après une courte nuit dans le confortable aéroport, on peut affronter la terrifiante circulation automobile de ce pays. Pas de feux ni de priorités, les voitures roulent en sens inverse sur l'autoroute et les vélos doivent laisser passer tout le monde, ce que l'on comprend après que Cham se soit fait rentrer dedans, heureusement sans conséquences. On sort indemne de Beyrouth mais, à notre plus grand dépit, la ville ne s'arrête pas là : sans discontinuer, des maisons en construction se succèdent, une bande de béton forme le littoral. On décide donc de piquer à l'intérieur des terres, en grimpant la montagne. Mais là encore, le béton est présent. Explication de ce vaste chantier tout le long du pays : les 20 années de guerre ont beaucoup détruit et en plus tous les libanais ayant fui, reviennent de leur exil pour s'installer de nouveau au pays. Le paysage n'est pas très beau mais la gentillesse incroyable des Libanais (surtout envers les Français) compense largement cela. De rencontre en rencontre on remontera le Liban du Sud au Nord en 3 jours. Invitation à déjeuner, à dîner, à dormir...On nous a offert des pâtisseries, des souvenirs et tellement d'attention, jamais on n'oubliera notre passage au Liban.
        On traverse la frontière à Tall Kalach et on passe de la côte libanaise où la montagne tombe dans la mer à une région assez verdoyante où les palmeraies succèdent aux agrumeraies et aux champs cultivés. Dès notre 1ère nuit en Syrie, chez un père d'une des plus
grandes familles syriennes, on découvre que chez les Arabes, l'hospitalité est un devoir, une
des premières vertus : " Ma maison est ta maison, considère-toi comme mon frère ; si tu
veux quelque chose ici, prends-le!" On n'en revient pas. L'Islam, le désert et la rareté de l'eau font de l'accueil du voyageur un honneur et ça va nous permettre de faire plein de rencontres.
Malgré le vent rugissant, on remonte vers le Nord et après un détour par le Crac des Chevaliers, on passe successivement les villes de Homs, Hama et enfin Alep où l'on passe deux jours. Cette magnifique cité de commerce nous plaît : une animation folle y règne, surtout le soir après le coucher du soleil, car le Ramadan vient de commencer. On se promène dans les vieux souks en pierre étroits et tortueux. On repart plein Est pour suivre un peu l'Euphrate et découvrir malgré nous les joies de la tourista... qui ne nous lâchera plus !!! On dort un soir chez des bédouins, qui nous invitent sous leurs énormes tentes en laine de brebis. Ici, on vit, dort et dîne dans la même "pièce" sans jamais se changer. Quand on demande où se trouvent les toilettes, on nous montre l'horizon !
        Puis on repart plein Sud, à travers le désert : sable, quelques épineux et magnifiques canyons colorés. Un soir dans une ruine, le lendemain dans un village perdu au milieu de nul part, un soir à Palmyre et un autre sur un plateau rocailleux, on aura vu beaucoup de faces du désert qu'on ne quittera que le jour de notre arrivée à Damas.

                                Cham et Oliv.

- Cham et Oliv ( au Caire en Egypte) -> la classe (envoyé le 18 janvier 2000)

       Damas -> Le Caire

       Salut à tous,

      Damas, ville d'Histoire, magnifique et débordante de vie, vibrante de la cohabitation entre
chrétiens et musulmans, grouillante des 7 millions de personnes qui y vivent. C'est ainsi que l'on découvrira cette capitale où nous retrouvons 5 de nos amis qui viennent partager notre périple en cette fin de millénaire. Désormais nous sommes 7 "extra-terrestres" et quand on s'arrête quelque part on ne manque pas de faire déplacer les foules. La veille de Noël, on quitte la Syrie pour entrer dans le Royaume Hachémite de Jordanie où si tout se passe bien on passera "le Bug de l'an 2000" à Pétra. Pour cette veille de Noël on est reçus tous les sept par une famille musulmane qui nous fera passer le réveillon le plus extraordinaire de notre vie. On essayera bien de leur faire goûter du foie gras (ramené par nos amis) mais visiblement les explications sur les méthodes de production leur auront fait un peu peur.
      Les jours suivants, notre route nous emmènera entre vestiges de la glorieuse époque romaine et paysages de montagnes arides, durement gagnée kilomètre par kilomètre avant de tomber dans la vallée du Jourdain. On longera le fleuve et la verdure qui l'entoure avant d'apprécier le taux de salinité exceptionnel de la Mer Morte et ses effets sur la flottabilité !
    Du Nord au Sud, on longera l'étendue d'eau la plus basse du monde (-400 m), en faisant halte, un soir, au bord d'une source naturelle d'eau chaude, pour notre plus grand plaisir.
Désirant arriver a Pétra pour le 31 décembre (avant que Prune, Géraldine, Florence, Luc et Édouard ne repartent), nous sommes contraints de prendre un véhicule qui nous fera faire un pas de géant de 80 km et quelques bonnes centaines de mètres de dénivelé positif.Deux jours plus tard on arrive donc dans la splendide cité nabatéenne.
        Après un passage, sans encombre, dans le troisième millénaire (qui n'est d'ailleurs que dans un an !), on passe le jour de l'an le plus fatigant de notre existence. En effet, en ce premier janvier, on sillonne de long en large l'immense cité troglodyte laissée par ces étranges nabatéens. La couleur rose-rouge de la pierre et l'état de conservation impeccable de certains édifices nous stupéfieront. Impossible d'oublier la visite d'un tel site.
    Le lendemain, on abandonne nos amis qui remontent en taxi sur Amman alors que nous reprenons notre dure existence de globe-trotters à pédales ! On descend jusqu'à la Mer Rouge pour traverser l'extrême Sud d'Israël en passant par Eilat. Cette étape de 30 km en moins de 24h fut un véritable parcours du combattant pour nous. On passera 2 heures au poste frontière parce que 2 douaniers trop zélés passent nos bagages au microscope, mais surtout parce qu'en sortant du pays, on nous annonce, tout sourire, que l'Etat hébreux a été heureux de notre visite et que le droit de sortie est de 120 F par personne. Là, c'est trop pour nous... 250 F pour 30 km c'est plus cher que n'importe quelle autoroute française ! On passera 2 heures supplémentaires en Israël, on rencontrera tout le personnel du bureau de douane et finalement on nous laisse sortir "à moitié prix".
        Nous voilà en Égypte, sur une route qui longe le Golfe d'Aqaba, au pied des montagnes du Sinaï. La beauté des récifs coralliens et de la faune qui y vit nous pousse à passer notre
brevet de plongée. On passera donc 4 jours à Sharm-El-Sheik en compagnie de bancs de barracudas, de murènes et des centaines d'espèces de poissons multicolores qui vivent
dans la Mer Rouge.
        Après cette étape fabuleuse, on fonce vers Le Caire car on a 6 jours pour faire les quelques 500 km qui nous séparent de la capitale. En raison d'un vent de face continu et violent (un peu comme en France, il paraît...) on passera les jours les plus éprouvants de notre périple,
passant même une nuit à la belle étoile, à veiller la moindre accalmie pour repartir et arriver
en temps et heures au Caire afin d'obtenir nos précieux visas indiens. Après 6 jours de lutte,
de crampes, et de sandwichs au thon (il ne vendent que ça dans le Sinaï!) on arrive au Caire en
ayant passé le fameux Canal de Suez.
        Le 22 janvier à 2 heures du matin on s'envole direction Bombay, une nouvelle destination, de nouvelles rencontres, des aventures palpitantes, à suivre dans le prochain épisode !

                     Cham et Olivier

Votre récit nous a bien plu ! Nous espérons que votre trajet en avion pour Bombay s'est bien passé.

Les douaniers israéliens ont été vraiment durs avec vous : même 60 F par personne, c'est quand même exagéré !

Quand nous avons lu votre histoire sur "l'horizon" (pour aller aux toilettes) cela nous a fait drôlement rigolés :-)))

        - Est -ce que cela vous a choqués quand Cham a été renversé à Beyrouth? (Marie)
        - Avez-vous pris quelque chose (comme le proverbe le disait) chez l'homme riche? (Simon)
        - Vous êtes-vous remis de la "tourista" ? (Julien et Camille)
        - Avez-vous essayé de vous asseoir quand vous étiez dans l'eau de la Mer Morte (nous l'avons vu sur une fiche documentaire) ?(Yohann,Jimmy,Frédéric)
        - Comment passe-t-on le brevet de plongée ? ( Adrien , Margaux )

Quant à nous, tout va bien, nous n'avons pas eu la "Tourista", mais Frédéric a eu une sévère gastro-entérite.

Bientôt nous allons avoir dans la classe un furet (ou une furette). Nous allons l'élever pendant quelque temps en Sciences. Nous pensons toujours à vous. Nous sommes impatients de connaître la suite de vos aventures en Asie !!

- Cham et Oliv ( à Katmandou au Népal) -> la classe (envoyé le 7 février 2000)

        Comment allez-vous? J'espère que vous avez reçu notre carte de l'Inde sinon tant pis, vous aurez celle sur le Népal avant celle sur l'Inde.

        On vous écrit de Katmandou où on est arrivé hier et où on vient de retrouver toute ma famille (celle d'Oliv) qui est venue passer ses vacances au Népal pour nous voir un petit peu et ça m'a fait très plaisir. Dans les jours qui viennent, ils ont prévu de nous emmener faire du trekking dans les montagnes pour nous changer un petit peu du vélo et avec un peu de chance, on va peut-être aller survoler, devinez-quoi ?!, Sagarmatha ( le Mont Everest...) et on pensera beaucoup à vous.

        A part ça, nos dix jours de traversée du Népal entre Mahendrenagar, point d'entrée le plus à l'ouest, et Katmandou se sont encore tres bien passés.

        Au début, on était dans une grande vallée magnifique, très paisible où tous les gens vivent de l'agriculture. Les villages ne sont faits que de paille, de foin, de bambous, de feuilles de bananiers ou de roseaux tressés et, au milieu de tout ça, règne une basse-cour bruyante : poules, oies, cochons, canards, vaches, buffles, chèvres et moutons... tous en liberté dans les villages. Les gens sont très gentils mais encore plus pauvres qu'en Inde et souvent très sales. Ils ont très peu d'éducation et la communication avec eux est souvent difficile. Le décalage entre leur civilisation et la nôtre est tellement grand qu'il est difficile de les comprendre. Dans les villages les plus reculés, loin des endroits touristiques, on s'imaginerait facilement au Moyen-Age.

        Après, nous sommes arrivés peu à peu dans des zones plus montagneuses : les contreforts de l'Himalaya ! La route était un petit peu dangereuse à cause des camions en très mauvais état qui y roulent à cent à l'heure mais les paysages étaient sublimes : gorges encaissées, petits torrents, profondes vallées couvertes de forêt vierge (en traversant une forêt, on a vu un couple de daims magnifiques).

        Bref, c'est un pays très beau, où la nature est encore sauvage et très bien protégée ( en tout cas là où nous sommes passés) mais la pauvreté est vraiment très triste.

        On a répondu à vos précédentes questions dans la lettre d'Inde.

>- Est -ce que cela vous a choqués quand Cham a été renversé à Beyrouth?(Marie)

    Oui, ça nous a beaucoup choqués car ce n'était vraiment pas la faute de Cham et qu'on a compris qu'ils se moquaient des vélos et qu'ils conduisaient comme des fous, sans faire attention. A notre arrivée à Katmandou, je me suis fait rentrer dedans encore une fois et le motard ne s'est même pas arrêté. Il a arraché la moitié de mes sacoches et en tombant, ma roue
s'est complètement voilée. Heureusement, je n'ai rien eu et ce matin j'ai fait tout réparer dans un petit magasin. Encore une fois, plus de peur que de mal.

>- Avez-vous pris quelque chose (comme le proverbe le disait) chez l'homme riche ? (Simon)

    Non, on n'a rien pris parce qu'on ne voulait pas abuser de son hospitalité et que de toute façon on n'a plus de place sur nos vélos !

>- Vous êtes-vous remis de la "tourista" ? (Julien et Camille)

    Arrivés en Inde, on était tous les deux guéris mais au Népal, une famille nous a invités à dîner et depuis on l'a encore. On pense que c'est à cause d'une spécialité qu'ils nous ont fait goûter : le ghi, sorte de fromage ou de beurre de buffle. Le pire dans l'histoire, c'est que ce n'était vraiment pas bon !

>- Avez-vous essayé de vous asseoir quand vous étiez dans l'eau de la Mer Morte (nous l'avons vu sur une fiche documentaire) ? (Yohann,Jimmy,Frédéric)

    Oui, c'est amusant on peut s'asseoir et même lire son journal tellement on flotte.

> Comment passe-t-on le brevet de plongée ? ( Adrien , Margaux )

    Il y a un examen écrit avec plein de questions théoriques et une sorte d'examen continu dans l'eau où ton moniteur juge tes compétences. Tu dois faire des exercices comme enlever et remettre tes bouteilles sous l'eau, vider ton masque, arriver à te stabiliser, respirer grâce aux bouteilles d'un autre plongeur si les tiennes sont vides...

    Continuez à nous raconter la vie de la classe. On vous embrasse et on pense a vous.

    Oliv et Cham

- Carte postale de Cham et Oliv (envoyée de Katmandou au Népal le 7 février 2000)

"Salut les p'tits loups,

Eh oui, c'est Sagarmatha ! On est au Népal depuis 10 jours et là, on découvre avec mes parents (Olivier) la majesté de l'Himalaya. Depuis 2 jours on est à Pokhara et on admire la chaîne de l'Annapurna. Demain on retrouve Katmandou d'où on ira voir celle de l'Everest. On se sent tout petit devant ces neiges éternelles et on pense à tous les grands alpinistes qui ont gravi ces sommets.
On vous embrasse.

Olivier Cham "

- Adrien, Julien Lasne, Julien Leu -> Cham et Oliv (message envoyé le 29 février 2000)

- Laëtitia, Amélie et Coralie -> Cham et Oliv (message envoyé le 29 février 2000)

Comment va la furette et comment se sont déroulés les contrôles de bilan ? J'espère que le maître a été gentil avec vous et que vous non plus, vous ne l'avez pas trop "embêté".

On s'excuse encore de ne pas vous avoir répondu tout de suite mais, vous savez, dans des pays comme le Bengladesh où le téléphone est difficile à trouver, Internet est inconnu !

Pour répondre à vos questions sur l'Everest, c'était vraiment sublime. On était dans un tout petit "coucou" de la compagnie Cosmic Air qui volait très bas par rapport aux gros avions que l'on prend d'habitude et c'était magique. Surplombant les deux pics Lhotse et Nhupse, on voyait clairement Sagarmatha, le toit du monde, et une colonne de nuages en sortait comme si c'était un volcan en éruption. On était tellement fasciné qu'on n'a même pas eu le vertige!
C'est vrai qu'au Népal, de même qu'en Inde et au Bengladesh, les camions nous ont fait parfois très peur. Pour eux, les cyclistes n'ont pas à être sur la route, donc ils n'hésitent pas à nous envoyer dans le bas-côté en klaxonnant tellement fort qu'on a les oreilles qui sonnent pendant 5 minutes. Heureusement, on a fait bien attention et on n'a pas eu d'accident avec un camion. Par contre, un jour en Thaïlande où je (Olivier) tripotais mes freins qui grinçaient, en pédalant en meme temps, je suis rentré dans une charrette à bras, j'ai fait un beau soleil et me suis retrouvé avec 12 points de suture au-dessus du sourcil droit ! Mais ça n'a pas gâté notre bonne humeur et notre énergie.

Depuis déjà presqu'un mois, on pédale entre Bangkok et Singapour. On longe la côte Est de cette péninsule, au bord de la mer de Chine. Les plages sont superbes, paradisiaques : bordées de cocotiers et de petites huttes en bois de pêcheurs, comme sur des cartes postales d'îles de rêve. On a beaucoup dormi à la belle étoile sur ces plages, s'endormant bercés par la mer en regardant le ciel. D'ailleurs, deux fois on s'est fait réveillé au milieu de la nuit par la pluie ! Alors on s'est réfugié en courant sous un abri en attendant que ça passe. Mais c'est pas du tout grave, car ici, il fait tellement chaud (plus de 35 degrés) que nos affaires sèchent tres vite.

De l'autre côté de la route, et à l'intérieur des terres, c'est la jungle pleine de palmiers, de fougères et d'arbres tropicaux énormes. Cette forêt est tellement dense qu'on ne voit rien à l'intérieur, on entend seulement le cri d'oiseaux chanteurs. En haut des arbres, on aperçoit quelquefois des colonies de singes à longue queue qui chahutent et sautent de branches en branches. Il y a aussi tout plein de ghekkos, des lézards et des varans énormes ! Hier on en a vu un de plus d'un mètre de long.

Ca fait déjà plus de huit jours qu'on n'a pas pris de douche et on commence à être très sales. "Le dites pas" à nos mamans !

Bon allez, il faut qu'on reprenne la route en profitant de ce qu'aujourd'hui il ne fait pas trop chaud.

    Merci de nous avoir répondu ! Vos aventures sont toujours passionnantes !
    Quelle chute Olivier ! (c'est la troisième) : 12 points de suture cela fait beaucoup ;-)
    Notre furette se porte comme un charme : Finette "pète" la forme ! Bientôt, vous pourrez avoir des informations sur elle en surfant sur notre site web.
    Les bilans (évaluations) se sont bien passés dans l'ensemble mais nous sommes contents de les avoir terminés (il en reste encore un en juin).
    Le temps, chez nous, n'est pas du tout le même que là où vous êtes. Il ne fait pas 35°C au parallèle 45 :-))
    Voici quelques questions :
    - Est-ce que les varans ont couru après vous ? (Denis)
    - Comment sont les ghekkos ? (Margaux Ba.)
    - D'après la grosseur des varans, combien pesaient-ils ? (Jimmy)
    - Avez-vous pris des photos de ces animaux ? (Cyprien)
    - Est-ce que les singes vous ont taquinés ? (Camille)
    - Vous êtes-vous fait d'autres amis ? (Julien La.)
    - Est-ce que le conducteur de la charrette à bras a grondé Olivier ? (Julien Le.)
    - Dans quel état était ton vélo, Olivier, et as-tu réparé tes freins qui grinçaient ? (Célia, Marie, Simon)
    - Comment vous sentez-vous après ces 9000 km ? (Cyprien et Coralie)