6/ Question :
Quelle est la difficulté de votre métier ?
La difficulté c’est ce que j’ai dit juste
avant, c’est de ne pas pouvoir réussir tout le temps. …/… Quand on fait
de la recherche ce qu’il faut c’est apprendre l’Anglais car comme ça on
peut tous parler dans la même langue !
7/ Question : Quel
insecte préférez–vous le plus ?
L’insecte que je préfère est bien sûr celui
que je travaille, sachant que je travaille sur la mouche de l’asperge. Je
l’aime beaucoup. C’est une mouche qui est très jolie car elle a deux
grandes ailes qui sont zébrées et puis elle a deux grands yeux qui sont
brun-rouge. Voilà, j’aime bien cet insecte.
C’est très variable. Alors ça, c’est un des
avantages de mon métier : je
ne suis pas obligé d’arriver au travail à 8 h 00 du matin et de repartir à
18 h 00 du soir. Tous les ans, j’ai un rapport à faire sur le travail que
j’ai accompli, alors à la fin de l’année si je n’ai pas rempli
"les cases", ils risquent de ne pas être contents !
Réponse de M. Eric
Thibout :
Chercheurs : |
15 000 |
CNRS |
Techniciens : |
13 000 |
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Chercheurs : |
2 000 |
INRA |
Techniciens : |
5 000 |
10/ Question :
Est-ce que vous voyagez grâce à votre métier ?
Oui, tout à fait. On a des contacts avec des
chercheurs d’autres pays pour pouvoir échanger des idées, des résultats. De
temps en temps on va voir un chercheur ou un laboratoire en France ou à l’étranger.
Il y a aussi les congrès, les réunions scientifiques sur un sujet bien déterminé
comme par exemple un congrès sur le vol des insectes, ou sur leur vision, leur
reproduction, le comportement des animaux en général. Ces congrès ne sont pas
que sur les insectes. Les congrès se déroulent dans n’importe quel pays. On
peut y aller pour deux raisons : soit pour écouter et apprendre, soit pour
dire quelque chose qui intéresse tout le monde.
A ce moment-là on fait une communication à tous les collègues qui
posent ensuite des questions. Personnellement, je suis allé au Canada, aux
Etats-Unis, en Egypte, en Russie, un peu dans tous les pays d’Europe. Se déplacer
en Europe c’est moins cher donc c’est plus facile. Alors que dans les pays
lointains il faut trouver de l’argent pour y aller. On fait aussi des stages
quand on est un peu plus jeune que moi. Je n’en fais plus beaucoup mais j’en
ai faits, comme par exemple dans un laboratoire avec quelqu’un que tu connais,
pour apprendre les techniques. Le déplacement permet de discuter avec des gens
qui ne pensent pas forcément la même chose que toi, parce qu’ils vivent différemment.