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OU  SONT-ILS  ?...

3ème partie

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- Lettre de Cham et Oliv (Singapour) -> la classe  (reçue le 05 avril 2000)

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                                                                                                                            Singapour, le 30 mars 2000,

 Salut les petits loups,

              Comment allez-vous ? Puisque vous nous l’avez demandé et qu’on ne peut pas vous résister, on a fait développer une pellicule ici et on vous envoie deux photos.

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La première représente Cham sur une plage de sable fin bordée de cocotier et la deuxième, c’est Oliv sur un bac en Malaisie que l’on a pris pour traverser l’estuaire d’une rivière.

            Singapour est une ville de science-fiction. Tous les immeubles sont en verre et font 50 étages. Il y a des milliers d’ordinateurs partout : pour eux, Internet c’est presque « vieux jeux » .

            Mais la vie n’est pas très drôle car c’est une dictature très sévère et il y a des lois pour tout : pas le droit de mâcher un chewing-gum dans la rue, ni de boire un coca dans les couloirs du métro… J’espère que la France ne deviendra jamais aussi sévère que ça, car au bout de deux jours ici, on étouffe déjà !

            Vivement que l’on prenne notre avion pour Sydney. Si vous voulez nous suivre sur la carte, voici le trajet que nous comptons faire : tout simplement foncer à l’Ouest, traverser les Blue Montains puis la plaine agricole pour arriver dans l’Outback (le désert australien) où la terre est rouge et parsemée de seuls quelques petits buissons. De là, comme on n’a que 15 jours, on reviendrait à Sydney en train.

            Ici, on en  profite pour réparer nos vélos ; il faudra sans doute que nous changions nos chaînes car elles commencent à être bien usées. On regarde aussi notre trajet en Amérique du Sud et , à priori en traversant la Cordillère des Andes, on devrait passer soit un col à 3800 m, soit, et ça nous tente beaucoup, un col à 4800 m. On y retrouvera sûrement la neige, enfin un peu de froid !

            On pense à vous ; travaillez bien !

                          Oliv et Cham


- Ophélie -> Cham et Oliv (message envoyé le 10  mai 2000)
      

     Bonjour les grands loups !

    J'espère qu'il ne vous est rien arrivé.

    J'ai rigolé quand vous avez dit qu'on n'avait pas le droit de mâcher un chewing-gum dans la rue, ni de boire un coca dans le métro...J'ai été impressionnée quand vous avez dit qu'Internet était "vieux jeu" !

    - Je vais bien et vous ?

    - Avez-vous rencontré d'autres animaux depuis votre dernier message ?

    -Etes-vous fatigués ?

    Moi, je serais incapable de monter un col de 3 800 m ou de 4 800 m !

    Salut sur Internet !

            Ophélie


         - Coralie  -> Cham et Oliv (message envoyé le 10  mai 2000)

Salut les grands loups,

    Vous en avez de la barbe ! Ca nous a tous étonnés ! :-))

    - Etes-vous sûr que dans les immeubles il y a 50 étages à Singapour ?

    - Les ordinateurs existent-ils depuis si longtemps à Singapour ?

    On a quitté Finette !

    Bye Bye

            Coralie

    P.S. : On vous envoie une photo de nous à vélo, parce qu'on va aller 4 fois au golf d'ardrée ! (Sauf que nous nous ne ferons pas le tour du monde ! )

 


      - Célia -> Cham et Oliv (message envoyé le 10  mai 2000)

         Salut Cham, Salut Oliv

    Nous allons bien. Je vous remercie mille fois pour vos deux photos ! Ca fait drôle de vous voir tous les deux avec de la barbe !!!

    Quand j'ai vu que vous avez écrit qu'en Malaisie, Internet, c'est presque "vieux jeu", cela m'a étonnée !!

    - Comment trouvez -vous l'Australie ?

    Je pense très fort à vous !!!

    Signé : Célia Marescaux .


        - Amélie -> Cham et Oliv (message envoyé le 10  mai 2000)

         Salut les grands loups,

    Vos photos sont super ! On ne vous reconnaît PAS !

    L'ordinateur, malheureusement, a été en panne pendant un certain temps ! Il a eu le virus de Tchernobyl !

    En classe on apprend une poésie sur le vélo. Voulez-vous que je vous la dise ?

    Nous avons commencé le vélo à l'école, c'est SUPER !

    Je pense à vous : PEDALEZ BIEN !!

        Amélie


-  Cham et Oliv (à San Juan en Argentine) -> la classe  ( le 15 mai 2000)

Salut les petits loups,

     Comment allez-vous ? Nous cela va pas mal, même s’il pleut et que ce n’est pas très drôle. Dans 10 jours nous arriverons à Buenos Aires d’où on aura le temps de répondre à vos questions.

            J’espère que vous pensez à nous pour nous donner des ailes.

            A très bientôt pour une plus longue lettre !

            Cham et Oliv


-  Cham et Oliv (à Buesnos Aires en Argentine) -> la classe  ( le 31 mai 2000)

                          Hola Muchachos !

            Ouf ! Enfin ! Ca y est, on est arrivé sur la côte atlantique de l'Amérique du Sud : on est à Buenos Aires, la capitale de l'Argentine.
            Notre parcours sur le continent sud-américain ne fut pas très facile pour nous et on est bien content de se reposer un peu dans cette grande ville qui ressemble  à une capitale européenne. Mais commençons par le début…
            Tout d'abord, après Tahiti, on est arrivé sur l'Ile de Pâques qui est un tout petit morceau de terre de 12 km  sur 23 perdu au milieu du Pacifique. Il a plu pendant tout notre séjour sur l'île et cela donne une atmosphère particulière à cette terre qui reste un peu mystérieuse. En effet, cette île possède de très nombreuses statues et l'on ne sait toujours pas trop leur origine ni leur symbole. Les statues, que l'on appelle "Moai", sont des grandes têtes sculptées dans de la roche volcanique que l'on appelle du Tuff. On trouve les statues tout autour de l'île près de la mer, certaines sculptures sont plus hautes que 2 maisons et pèsent plus que 2 éléphants... C'était très impressionnant de les voir ! De plus, l'île est très sauvage (naturelle) et cela nous a beaucoup plu.
                Ensuite,  on est allé au Chili  pour traverser la Cordillère des Andes et passer de la côte pacifique à la côte atlantique de l'Amérique latine. On voulait passer par un col qui s'appelle  "Paso del Agua Negra" ce qui veut dire "le col de l'eau noire". Ce col est à 4 765 m d'altitude, c'est presque la hauteur du Mont Blanc et cela nous amusait beaucoup de nous dire qu'on allait se grimper "notre Mont Blanc". Mais cela a été très, très dur ! La route n'était qu'un chemin de terre très bosselé et caillouteux et les montagnes sont très arides (il n'y a presque pas de végétation, uniquement de la roche). Pendant 4 jours on a grimpé sur la montagne et plus on montait plus l'oxygène était rare (en altitude c'est plus dur de respirer et on se fatigue plus vite qu'au niveau de la mer). Par ailleurs, il faisait de plus en plus froid : il y avait de la neige et des ruisseaux d'eau gelée à côté du chemin ! Un après-midi, juste avant le col, Olivier a eu très froid et il avait du mal à se réchauffer (on appelle cela une crise d'hypothermie). On avait fait trop d'efforts et la fatigue plus le manque d'oxygène sont dangereux dans ces cas-là. On était à 4200 m d'altitude et  à moins de 15 km du col mais on a dû abandonner pour ne pas prendre de risques : un camion nous a fait redescendre vers une gendarmerie chauffée à 3000 m d'altitude. Olivier a pu se reposer au chaud et on a évité l'accident. La montagne c'est dangereux, il faut toujours être modeste quand on décide de la franchir.
            Après cela, on a traversé la Pampa argentine. C'est une région toute plate un peu comme la Beauce (au nord-ouest de Tours) mais sans culture et grande comme toute la France! C'était moins dure que la montagne, mais il y a peu de gens qui habitent là-bas (on dit que c'est un désert humain) et c'était très monotone. On a beaucoup roulé avec plus de 6 h 30 de vélo par jour et 110 km en moyenne. Un jour on a été "attaqué" par les araignées. En fait c'était très spécial : on roulait sur cette longue route plate qui traverse les étendues de la Pampa humide quand tout à coup il y a eu des centaines de milliers de fils et de toiles d'araignées qui flottaient dans l'air ! Elles nous ont transformés en véritables momies, nos vélos étaient couverts de fil blanc et c'était très désagréable et aussi un peu inquiétant ! Dans le ciel sur près de 100 m    de haut on voyait ces gigantesques fils blancs qui volaient au gré du vent. Brr, ça faisait froid dans le dos !
              Maintenant on prépare notre trajet en Afrique et ce n'est pas très facile car il  y a des pays comme le Zimbabwe où il y des problèmes maintenant et ou il est dangereux de passer. On fait donc bien attention à tout cela pour revenir en entier...
               J'espère que tout va bien pour vous. Sur la photo où vous faisiez du vélo, ça avait l'air sympa et ça nous a fait bien plaisir de vous voir sur les bicyclettes. Il y a aussi la fin de l'année qui approche, je crois, il doit y avoir un peu moins de travail ou bien peut-être que c'est déjà les vacances ?
           N'hesitez pas à nous écrire car ça nous fait toujours très plaisir. Attention, en Afrique, ce sera plus dur pour nous de vous répondre car il est plus difficile de trouver une connexion à Internet...
          A très bientôt, portez-vous bien, pas trop de bêtises de fin d'année et rendez-vous pour nos aventures en Afrique.
                                 

                                 Antoine et Olivier


    Les aventures en Afrique se sont déroulées pendant les vacances scolaires... Pour les découvrir (les aventures) allez sur le site de Cham et Oliv !

    Un immense bravo et un non moins immense merci à vous deux, Antoine et Olivier, de la part de toute la classe, pour cette correspondance tout au long de l'année !

    Voici le discours d'Antoine et Olivier à leur retour à Beauvais, le 19 août 2000, fin de leur Tour du Monde à Vélo :

    Impressions à chaud lors de notre arrivée, discours du retour, le 19 août sur le campus de l’ISAB

    Bonjour à tous,

    Avant d’essayer de vous décrire un peu ce qu’on a vécu pendant ce périple, on voudrait remercier sincèrement tous ceux qui nous ont aidés à réaliser cette aventure, tous ceux sans qui nous ne serions pas allés bien loin .

    En premier lieu nos parents, familles et proches car bien qu’au début ils ont cru que c’était une plaisanterie, ils ont finalement très vite accepté ce projet et leur aide avant et pendant le projet aura été bien précieuse. Merci en particulier pour les plaques de chocolat et le saucisson qu’on trouvait au fond de nos colis !

     Un immense merci aussi au trio de choc qui vous a tenu informés tout au long de ces 10 mois. Si on n'était que deux Isabiens à pédaler, il y en avait trois autres en France qui bossaient pour la bonne réalisation du projet. Notre trio de choc était composé de Flo, Luc et Momo. Flo, l’indispensable lien avec la presse et nos sponsors, Luc qui a tenu à jour la mailing-list et vous a transmis nos nouvelles et Momo qui mettait à jour le site www.tourdumonde.isab.fr avec des textes et des photos.

     Notre site Internet ainsi que notre projet n’auraient jamais vu le jour sans l’aide de l’ISAB. En effet, notre école s’est vite intéressée à notre idée et pendant toute la préparation et les 10 mois d’aventure, l’ISAB, et en particulier Catherine Henot, nous a bien simplifié la tâche. L’ISAB fut aussi un de nos premiers partenaires financiers avec la Mairie de St Contest et la Guilde Européenne du Raid. On remercie aussi tous nos autres partenaires et notamment le Conseil Régional de Picardie, les Restaurants Oh Poivrier, la Compagnie des levures Lessaffre, le Centre Régional des Œuvres Universitaires et Sociales d’Amiens, les Bourses Défi Jeunes, l’Association Générale des Etudiants de l’ISAB, les Mutualités de l’Oise, la BNP de Beauvais, le CDER de Chalons-en Champagne, l’Association des Anciens élèves de l’ISAB pour le prix JB Gagne, les sociétés Carnac Sport, Hutchinson et Lonely Planet France pour leurs dons de matériel ainsi que tous les particuliers qui nous ont permis de boucler le budget.

    Nous avons aussi été très sensibles à tous les encouragements et le soutien que nous avons reçu par Internet ou par la Poste. Chacun de vos mots nous a fait très plaisir et on s’excuse de ne pas avoir eu le temps de répondre à tout le monde. Ces remerciements sont particulièrement adressés à la classe de CM1 de Semblançay et à la classe de 4e du collège du St Esprit de Beauvais avec qui on a eu une correspondance très sympathique. Et nous n’oublions pas non plus tous ceux qui nous ont fait la joie de venir pédaler quelques centaines de kilomètres en terre étrangère avec nous.

     Bien qu’ils ne soient pas là, on souhaite remercier tous les gens qui nous ont accueillis ou nous ont tendu la main tout au long de ces 18 000 km. On ne les nommera pas car la liste est longue. On est partis à la rencontre des peuples du monde et la gentillesse de ces gens nous a permis d’atteindre notre objectif.

    Enfin merci mille fois à ceux qui sont venus le jour du départ et surtout à vous qui nous faites un immense plaisir en partageant ce jour si spécial pour nous.

     Merci donc à toutes celles et ceux qui ont permis que ce rêve se réalise.

     Depuis le 28 octobre, cela fait 297 jours que nous sommes partis, 297  jours que l’on vit un véritable rêve éveillé. Même après un an de préparation acharnée, jamais on n'aurait pu imaginer la moitié de ce qui se passerait pendant ce périple ; impossible de prévoir un telle diversité, une telle richesse, de telles rencontres.

    Comment imaginer par exemple qu’on allait passer une nuit dans une tente avec des bédouins au milieu du désert ou une autre recroquevillés sous un semi-remorque en Malaisie ? On a aussi dormi dans des temples bouddhistes en Thaïlande, avec des chèvres dans les Andes, dans des garages, salles des fêtes, débarras, granges, à la belle étoile sur des plages paradisiaques ou dans des villages de huttes en Zambie. On a passé une soirée avec un saddhu au Népal, on a fait du quad en Australie, du ski nautique en Zambie, du diabolo avec des guerriers Masaï en Tanzanie. On a mangé du beurre de buffle rance au Népal, des centaines de fruits exotiques en Asie du Sud-Est et les meilleurs steack du monde pour moins de 5 FF en Argentine.On a pédalé au travers de déserts de sable, de cailloux, des zones de jungle ou de savane en Afrique. On a rencontré des ambassadeurs, des routiers, des sorciers-guérisseurs, des viticulteurs chiliens, des imams au Moyen-Orient, des charbonniers, des missionnaires et sans l’avoir cherché la mouche Tsé-Tsé au Malawi. On a eu de la neige en Europe, la tourista partout, on s’est fait renversé au Népal, Olivier a eu des points de suture en Thaïlande, le mal d’altitude dans les Andes, on a roulé sur 700 km des plus mauvaises pistes africaines. Bref on a rencontré une multitude de gens, une multitude de situations dans une multitude de lieux et sous une multitude de climats.

    Ce fut réellement un voyage extraordinaire où il a fallu qu’on perde tous nos repères. Dans chaque continent, entre chaque pays et parfois même à l’intérieur d’une nation il fallait s’habituer à de nouvelles langues, de nouvelles coutumes, des façons de pensée et des peuples différents.Quasiment chaque rencontre nous apportait une vision différente de la vie.

    La seule constante peut-être de ce voyage fut l’extrême gentillesse et la générosité qu’on a rencontrées partout. En effet,  ce fut pour nous une extraordinaire leçon de foi en l’homme. Nous avons été accueillis par les plus pauvres et les plus riches. Certains nous ont prêté leurs lits tandis qu’ils dormaient par terre, certains se sont privés pour nous inviter à dîner alors que d’autres nous ont prêté une maison et une voiture pour la journée.

     Evidemment, des actes de générosité comme ceux-là et l’accueil dont on a bénéficié ne font pas la une des journaux comme l’éclatement d’une guerre civile ou la montée en puissance de je-ne-sais-quel fanatisme religieux mais ce sont pourtant de tels gestes d’entraide qui reflètent le mieux le monde dans lequel on a pédalé.

     On a rencontré sous toutes les latitudes des gens de toutes confessions  qui, malgré notre curieuse apparence de cyclistes mal rasés nous ont ouvert leurs portes avec une bonté et une spontanéité incroyable.

    Rentrer chez les gens, surtout dans les pays du tiers-monde, nous a aussi permis de prendre conscience de la chance que l’on a en France. On a vu tous les jours en Afrique des enfants avec le ventre ballonné par la malnutrition, on a vu des gens mourant  de faim dans la rue, on s’est fait harasser par des lépreux ou des difformes en Inde. Tous ces chocs nous ont permis de comprendre un peu mieux ce qu’est la vraie misère, le dénuement absolu. Et ça nous a fait réaliser que nos petits problèmes étaient souvent bien ridicules. Cette pauvreté poignante, de même que la condition de la femme et les problèmes environnementaux sont des sujets qui nous ont fortement marqués et dont on a très envie de reparler, pourquoi pas lors d’un futur diaporama.

     Pour ne pas oublier ceux qui aiment bien les chiffres, notre tour du monde à vélo c’est aussi :18 476 km à vélo, 297 jours, 26 pays traversés sur les 5 continents, environ 1100 heures de vélo pour effectuer plus de 9 700 000 tours de roue, 88 km de vélo en moyenne par jour de route, plus de 35 crevaisons, 1 400 pages de journal de bord griffonnées, 27 bouquins dévorés, des nuits sans dormir et d’autres de plus de 16 heures, parfois plus de 12 jours sans douches, des semaines de tourista qu’on ne compte plus, 18 pneus utilisés, 19 autres cyclo-touristes rencontrés entre – 400 m d’altitude au niveau de la mer Morte et plus de 4700 m dans les Andes, plus de 6 500 personnes se sont connectés sur notre site et nous avons passé plus de 90 heures sur Internet pour envoyer nos nouvelles à plus de 400 personnes et en particulier aux 60 élèves des 2 classes qui nous suivaient.

     Mais plus qu’un catalogue de chiffres, ces 10 mois furent vraiment une aventure humaine pleine de rencontres, de découvertes, un périple où chaque jour se vivait à 100 %. Un voyage hors du temps et de la « vie classique », tellement enivrant et enrichissant qu’on a envie de la partager avec tout le monde. C’est pourquoi on va faire des diaporamas et tenir à jour notre site Internet. On y mettra encore une foule de conseils dans le but d’aider les gens qui auraient des projets similaires. Car s’il y a un message que l’on aimerait faire passer aujourd’hui c’est que même les rêves les plus fous sont réalisables.

     Encore merci à tous d’être venus.


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