Pour une classe, un centre de loisirs, etc. |
proposition 1 : Réalisation d’un objet technique qui passionne les jeunes : une fusée avec propulseur à poudre (propergol).
Pour : 1/ animation "vive" car relativement courte (6 séances maxi d'une heure environ + le tir final des fusées) et qui permet donc de conserver jusqu’au bout l’intérêt des enfants.
2/ moins coûteuse que la proposition 2 (voir estimation).
Contre : l'activité fait partie du programme scolaire en sciences et technologie ("réalisation d'un objet technique") sans toutefois reposer sur la démarche expérimentale.
-> Apercu de l'animation :
Séance 1 :
a/ Principe du fonctionnement d’une fusée. Démonstration avec la « voiture à ballon » puis avec le bateau à moteur « pop pop ».
b/ Description de notre future fusée à l’aide de la maquette déjà réalisée par l’animateur.
Séance 2 :
Ateliers : début du tournage des nez de fusées (groupe 1 en ma présence, utilisation d’une perceuse fixée sur un établi) ; découpe des 4 ailerons (groupe 2 avec l'enseignant(e), à l’aide d’une petite scie pour chacun) ; début des décorations du ralentisseur (groupe 3 en autonomie).
Séance 3 :
a/ Description d’un propulseur utilisé pour notre fusée.
b/ Essai d’allumage d’un propulseur, fixé sur un étau, pour bien observer les 3 phases de combustion…
c/ Suite de l’atelier par groupes : suite du tournage, découpe et décos.
Séance 4 :
Suite des ateliers par groupe avec, de plus, le début du collage des ailerons sur le corps de la fusée ; l’attache du nez de la fusée et du ralentisseur au corps de la fusée ; le début de la décoration finale de la fusée (peinture ou feutres).
Séance 5 :
Fin de l’atelier par groupe ; derniers collages ; dernières finitions ; dernières décos.
Séance 6 :
a/ Explication de la chaîne de lancement avec le matériel exposé (pupitre, câble de liaison, boîtier de puissance ; pinces-crocodiles ; fil résistif).
b/ Essai de connexion pour déclencher le « rougeoiement « du fil résistif.
c/ Explication des consignes de sécurité pour le jour J.
Séance finale :
Jour J : Tir des fusées.
Il faut bien sûr disposer d’un terrain plat ou légèrement en pente sans obstacles ni habitations, suffisamment vaste. L'idéal, c'est une aire de 2 ha minimum (environ 4 fois un terrain de foot). En dessous, l'expérience a montré que des fusées se perdaient bien souvent pour peu qu'un vent même léger les éloigne au moment de leur descente (atterrissage dans les arbres ou sur des propriétés, voire le toit de maisons trop proches...).
On peut effectuer les tirs à n'importe quelle saison. La neige au sol ne pose aucun problème (voir tirs à Thônes en février 2019). Par contre, les tirs prévus lors de la dernière période scolaire ne sont pas évidents si le fauchage du terrain choisi n'a pas eu lieu ou si des animaux à quatre pattes y paissent tranquillement.
Les fusées sont tirées à partir d'un pupitre de lancement à distance, avec une sécurité totale (clé de verrouillage, bouton de mise à feu, batterie rechargeable).
N'hésitez pas à me contacter par mail si vous désirez de plus amples renseignements :
alain.rouquet@orange.fr
- Exemples de séquences réalisées -
( avec 2 reportages faits par les élèves)