LE VIEUX CHATEAU

2) Son histoire :

Au 11^ème siècle, Foulques Nerra (972- 1040) renforce avec des pierres un donjon en bois qui existait déjà. C'est le fils de Foulques Nerra qui a poursuivi la construction.
Ce château permettait de surveiller et de protéger les abords de Tours.
A partir de 1516, Jacques de Beaune va consolider le château. Il fait doubler la première fortification par une deuxième enceinte (à 5 côtés). Celle -ci a complètement disparu. Jacques de Beaune fait construire d'autres bâtiments.

3/ La morille :

C'est ce fameux champignon de pierre que l'on aperçoit au Nord-Est près du Vieux Château.

la morille, au début du 20ème siècle - les vaches faisaient partie du décor (73K)	en 1992 - par un matin brumeux...

Nous avons obtenu des renseignements différents (par écrit et oralement) sur l'origine de cette morille.

Voici les deux avis et la classe est partagée ! : (* texte réalisé par l'enseignant)

• Première version :

A l'origine, la morille faisait partie d'une bande de terre et de roches. Cela constituait un passage car, partout ailleurs, le château était entouré d'eau (par l'étang alimenté par la Petite Choisille).

Puis les hommes ont creusé à cet endroit : on a donc enlevé la terre et quelques grosses pierres . La morille, elle, est restée et a été utilisée comme une sorte de pile pour soutenir un pont (aujourd'hui totalement disparu).

• Deuxième version :

Comme pour la première version, l'étang alimenté par la Petite Choisille n'entourait pas totalement le château : il était relié à l'extérieur par une bande de terre et de pierres (la morille en faisait partie).

Puis le château a été totalement séparé de la terre au 12^ème siècle, donc entouré d'eau (en même temps que la construction du donjon).

On pense que des pierres (de la même nature que la morille, c'est-à-dire en tuffeau) ont été retirées en même temps que la terre et ont servi à la construction de ce donjon.

Pour relier le château à la rive, il y avait un pont de bois soutenu par des piles de maçonnerie (mais pas soutenu par la morille qui se trouve plus au nord du passage du pont !).

(cette version des faits a été établie après avoir entendu plusieurs personnes et lu une étude historique réalisée par M. Guastavino en 1988 et effectuée sous la direction du professeur Gerbod de l'Université de Paris XIII). Merci à M. Bariller de nous avoir prêté les documents de cette étude. * A. R.