UN VICE-CHAMPION OLYMPIQUE A L'ECOLE

Vendredi   8 avril 2011

 Alain Lebas est un champion de kayak. Il a été vice-champion olympique de kayak à Moscou en 1980 le 2 août, sur l’épreuve individuelle (1000 m) en 3 min 50 s et 2/10.

Quand il est arrivé nous lui avons fait une surprise en chantant le refrain de « Rame » d’Alain Souchon (vidéo).

Ensuite, nous lui avons posé beaucoup de questions (presque 40 !). Il y a répondu gentiment. Nous avons ainsi appris des choses sur lui.

Voici les réponses à quelques questions que l’on a posées :

- A quel âge avez-vous commencé le canoë-kayak ?

  A une période,  je faisais du rugby mais bon ce n’était pas un sport olympique. Je ne sais plus à quel âge j'ai commencé. Je suis rentré dans un club, j’étais fort, donc j’ai pratiqué le canoë-kayak.

 -  A quel âge avez-vous remporté votre première victoire ? 

  Je courais en minime et c’était ma première expérience. J'ai  commencé  et j’ai été champion de France.

 
 

- Combien d 'heures par jour deviez-vous vous entraîner ?

  Je m’entraînais l’hiver de 5 à 6 heures par jour et en compétition de 3 à 4 heures.

 - Quelle est la différence entre le canoë et le kayak ?

Alors déjà, le canoë c'est un bateau et le kayak c'est un autre bateau. Ce qui change  au canoë, c’est le mode de propulsion, on pagaie toujours du même côté alors qu'en  kayak on pagaie de gauche à droite.

- Quel est votre endroit préféré pour vous entraîner ? 

On s’entraînait beaucoup  à Paris et à l’étranger en Floride.

 - Au moment où on vous a remis votre médaille d'argent, qu'avez-vous ressenti ?

Du bonheur ! Du bonheur et une grande satisfaction personnelle.

 
 

 

- Avez-vous eu des regrets de ne pas être champion olympique ?

Non, je savais que la personne qui a été championne olympique était invaincue pendant 10 ans. C'était quelqu'un qui était plus fort que moi. C'était un Allemand de l'Est, une grosse bête ! Plus forte que moi ! Donc, ce n'était pas grave. Mon objectif, c'était de faire une médaille ! 

- Quand on est 4ème au pied du podium (comme à Montréal), on se sent comment ?

Pour moi, l'objectif était d'atteindre la finale. Et on s'est retrouvé au pied du podium. Là aussi, c'était une satisfaction !

 

- Être vice-champion olympique, est-ce que cela a changé votre vie ?

Je dirais que c'est important dans la vie de réussir. Il faut atteindre un objectif que l'on s'est fixé et à partir de là, c'est une richesse intérieure que de réussir. Cela m'a donné de la confiance et puis indirectement il y a du respect qui se manifeste mais surtout c'est une grande satisfaction très personnelle. Le kayak, ce n'est pas un sport d'argent et cela n'a pas modifié mes valeurs.

- Est-ce que vous avez déjà eu peur ou failli vous noyer ?

Eh bien, je ne sais pas ce qui s'est passé mais cela fait plus de dix ans que je n'étais pas tombé à l'eau et sur le lac d'Annecy, j'y suis tombé. Ce n'est pas que j'ai eu peur mais je me suis dit que, quand même, heureusement que je n'étais pas loin du bord... Comme quoi le kayak, cela peut être dangereux surtout en période hivernale.

 

A la fin de la matinée, Alain Lebas a signé des autographes à tout le monde !

   

   

                                                                                                                                                                                                    * pages réalisées par le cycle 3 au TBI

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